Castres. La salle Gérard-Philipe s'invite au bal des municipales
- SEBASTIEN LEVEJAC
- 4 oct.
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A la une. Une étude alarmante, réalisée au printemps, a entraîné la fermeture du site plusieurs mois plus tard. De quoi faire réagir des élus actuels.
Publié le 25/09/2025 à 12h25 - Par VLG
Publié : 24 septembre 2025 à 8h30 par Cécile Gabaude avec Pauline Schaller
Diagnostic lot charpente bois : c’est une lecture instructive que celle du rapport signé par la société Sagnette ingénierie qui, entre la mi-avril et la mi-mai 2025, s’est penchée sur le sort de la salle Gérard-Philipe. La conclusion dudit rapport est sans appel : il existe deux options pour résoudre le problème mais « nous ne recommandons pas la première », écrit la société en toutes lettres. Pour elle, « la solution la plus rationnelle ici sera le remplacement complet de la charpente.»
Il faut dire que les déformations sur les poutres sont jugées « considérables », que certains arbalétriers sont considérés comme « rompus ». Mais que cela ne date pas d’hier : « Les images disponibles sur Google Street View indiquent que la déformation (de la toiture, NDLR) était déjà visible en 2012. » Mais rien n’avait été fait pour autant, jusqu’à la décision, récente, de fermer la salle Gérard-Philipe pour plusieurs mois et d’envisager des travaux.
De quoi faire dire à Arnaud Bousquet, élu de la majorité et candidat aux municipales 2026, qu’il est temps « d’engager une véritable réflexion sur la remise en état de la salle en l’inscrivant dans la modernité tout en préservant son héritage. »
Il souhaite voir « cette salle polyvalente à dominante culturelle et pourquoi pas sportive être équipée de tout le confort acoustique, technique et visuel », sans oublier d’envisager des « possibilités d’agrandissement » pour dépasser les 1 000 places assises actuelles.
Un point de vue que ne partage pas Guillaume Arcese, conseiller municipal plus que jamais pressenti pour briguer la succession de Pascal Bugis :
« Pour les équipements de notre ville, on a pris un retard énorme et laissé pourrir la situation. Il faut se rendre compte des risques qu’on a fait courir à la population. Pascal Bugis n’a rien fait ; alors, qu’il continue et laisse le prochain maire décider. »
VLG
« ON NE S'EST PAS SENTI EN DANGER »
Des événements ont eu lieu plusieurs semaines après la publication du rapport. Celui-ci n'excluait pas l'exploitation de la salle, a indiqué la municipalité, mardi 23 septembre. Ainsi, des galas de danse se sont tenus, avec des centaines de danseurs et des milliers de spectateurs les 22, 28 et 29 juin. « On ne s'est pas du tout senti en danger », assure-t-on du côté d'Adrénaline. « C'était comme d'habitude, tout s'est bien passé. Depuis, on n'a pas eu de retours des parents. On attend de voir comment la suite va s'organiser. » Ce qui explique aussi le silence d'autres associations durant la fermeture.
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