Réaction au Rapport de la CRC sur la Ville de Castres
- SEBASTIEN LEVEJAC
- 22 oct.
- 2 min de lecture
La lecture d’un tel rapport à 5 mois des élections municipales dans un contexte national incertain où le gouvernement tente de faire adopter un budget interroge.
Le champ lexical : « situation financière dégradée », « conflits d’intérêts », « gestion de la commande publique comportant des irrégularités », « un contrôle insuffisant », montre très clairement, qu’il s’agit d’un rapport à charge.
On plisse les yeux pour tenter de voir ce qui trouve grâce aux yeux des contrôleurs de la Cour Régionale des Comptes.
La CRC reprend sous des titres exagérés des observations qui ne font que constater des défauts mineurs dans la gestion maîtrisée d'une ville qui veut concrétiser des actions malgré un manque de moyens dû à un contexte défavorisé par rapport à d'autres villes de même taille.
Paradoxalement, les recommandations faites par la Chambre me paraissent tout à fait atteignables, à savoir : clarifier la chaîne des délégations », « communiqué un état chiffré des indemnités », « annexer un code de conduite au règlement intérieur », « mettre en place un schéma directeur immobilier », « exiger des rapports annuels complets des délégataires, formaliser des contrôles sur pièces des régies ».
Au Conseil Départemental où je siège, en matière de déontologie, de règlement intérieur et de code de conduite, ce sont des choses que nous appliquons et que je proposerai de mettre en place au conseil municipal.
De la même manière, « les contrôles sur pièces et sur place » qui sont recommandés dans les régies d’avance et de recettes et qui sont une méthode de travail courante dans les professions libérales réglementées que je connais, ne me posent aucune difficulté de mise en œuvre.
La réalisation de « schéma directeur » que nous avons élaboré dans plusieurs domaines à la communauté d’agglomération (lecture publique, enseignement supérieur, environnement) pourrait parfaitement être faite en matière immobilière et démontrerait la cohérence de la stratégie en parfaite connaissance du patrimoine et des besoins communaux.
Toute gestion est en soi perfectible.
La municipalité actuelle n’a jamais augmenté les impôts depuis un quart de siècle malgré un alourdissement des contraintes dues aux réformes de l’Etat et au contexte économique.
Malgré cela, la municipalité a conduit une politique de renouvellement urbain (habitats, quartiers) et d’attractivité (aménagement des espaces et bâtiments publics) de grande qualité, et ce alors que la dette est passée de 91 millions d’euros en 2001 à 88 millions d’euros en 2024.
Castres a changé de visage avec cohérence et pertinence
C’est ça qu’il faut retenir.
Les véritables juges sont les Castraises et les Castrais dont la qualité de vie a été nettement améliorée sans trop impacter leur porte-monnaie eu égard à un Etat dont les gaspillages d’argent public sont visibles par tous.
Arnaud BOUSQUET
Candidat à l’élection municipale de Castres 2026




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